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Titre du blog : audeladecettevie
Auteur : audeladecettevie
Date de création : 24-03-2008
 
posté le 08-05-2008 à 23:25:43

Parents indigne.....

Parents indignes: le stress suprême

“Etant donné que [les enfants] ont peu de rences en dehors de la famille, tout ce quils apprennent à la maison à propos d’eux-mêmes ou des autres se transforme en vérité universelle et s’ancre profondément dans leur esprit.” Docteur Susan Forward.

A L’IMAGE d’un potier qui, à partir d’une masse d’argile informe à laquelle il ajoute de l’eau dans les proportions voulues, peut façonner un joli vase, les parents façonnent la vision qu’un enfant a du monde et de lui-me. À force d’amour, de conseils et de discipline, ils font de leur enfant un adulte stable.

Trop souvent, pourtant, les impressions qui marquent l’esprit et le cœur d’un enfant sont le fait de parents indignes. Les mauvais traitements d’ordre affectif, physique ou sexuel créent des schémas de pensée déformés qui, une fois figés, sont difficiles à refaçonner.

La violence verbale


Les mots peuvent faire plus de mal que les coups. “Pour autant que je m’en souvienne, il ne se passait pas un seul jour sans [que mare] me dise qu’elle aurait aimé que je ne sois jamais”, raconte Jean. “On me faisait toujours comprendre que j’étais nulle ou pas assez bonne”, se souvient Carine.

La plupart des enfants ainsi rabaissés finissent par croire ce que l’on dit d’eux. Un garçon constamment traité d’imbécile peut en arriver à se trouver stupide. Qu’on taxe une fillette de bonne à rien, et elle le croira. Comme ils n’ont aucun recul, les enfants sont souvent incapables de faire la part entre ce qui est vrai et ce qui est bassement exagéré, voire complètement faux.

Les mauvais traitements physiques

Jérôme évoque les violences que lui faisait subir son père: “Brusquement, il me bourrait de coups de poing jusqu’à ce qu’il m’ait coincé contre le mur. Là, il continuait à me donner des coups si forts que j’étais tout étourdi (...). Le plus effrayant c’était de ne jamais savoir ce qui provoquait ces crises!”

Jacques aussi était fréquemment battu par son père. Un jour — il avait six ans —, celui-ci lui a cassé le bras. “Je ne voulais pas que lui, mes sœurs ou maman me voient pleurer, raconte-t-il. C’était la seule fierté qui me restait.”

Selon le livre Solide malgré tout (angl.), subir des violences physiques quand on est enfant, c’est comme “être victime d’un accident de voiture chaque jour, chaque semaine ou chaque mois”. De ces mauvais traitements l’enfant retient que le monde est dangereux et qu’il ne peut faire confiance à personne. Outre cela, la violence appelle souvent la violence. “Si l’on ne protège pas les enfants contre leurs bourreaux, fait remarquer la revue Time, il faudra un jour protéger la population contre les enfants.”

Les sévices sexuels


Selon une estimation, une fille sur trois et un garçon sur sept subissent une agression sexuelle avant d’atteindre l’âge de 18 ans. La plupart souffrent en silence. “Comme des soldats portés disparus, explique le livre L’enfance en crise, ils errent pendant des années dans une jungle de peur et de sentiment de culpabilité.”

Je haïssais profondément mon père parce qu’il abusait de moi et, en même temps, je me sentais terriblement coupable de le haïr! se rappelle Louise. J’avais honte parce qu’un enfant est supposé aimer ses parents et que je ne le faisais pas toujours.” Une telle confusion est compréhensible de la part d’un enfant qui voit son principal protecteur se muer en agresseur. “Comment admettre que notre père ou notre mère, quelqu’un censé nous aimer et nous entourer de soins, puisse faire si peu de cas de nous?” écrit Beverly Engel dans Le droit à l’innocence (angl.).

L’enfant victime de sévices sexuels risque d’avoir une vision complètementformée de la vie. “Tous les adultes violentés pendant leur enfance gardent de ce temps la conviction de ne jamais pouvoir être à la hauteur, d’être méprisables et profondément mauvais”, écrit le docteur Susan Forward.

“Ca ne s’arrête pas”

“Ce n’est pas seulement le corps de l’enfant que l’on maltraite ou dont on ne prend pas soin, écrit la chercheuse Linda Sanford. Dans les familles difficiles, c’est aussi son esprit que l’on souille.” Quel que soit le type d’agression — verbale, physique ou sexuelle —, l’enfant risque de grandir avec le sentiment qu’il n’est bon à rien, et indigne d’être aimé.

Devenu adulte, Jean, dont nous avons parlé précédemment, était tellement convaincu de ne rien valoir qu’il avait adopun comportement suicidaire. Se mettant inutilement dans des situations où il risquait sa vie, il estimait celle-ci en fonction du jugement de sa mère: ‘Tu n’aurais jamais dû naître.’

Analysant les conséquences des brutalités subies durant son enfance, Jérôme dit: “Ça ne s’arrête pas juste parce qu’on quitte la maison ou qu’on se marie. J’ai continuellement peur de quelque chose et je me déteste à cause de cela.” Sous l’effet de la tension qu’engendrent les violences physiques au foyer, de nombreux enfants grandissent en nourrissant des appréhensions et en cultivant des attitudes défensives qui les emprisonnent plutôt qu’elles ne les protègent.

Victime de l’inceste, Coralie s’est fait d’elle-même une fausse idée qu’elle a gardée une fois adulte: “Je pense encore souvent que les gens peuvent lire en moi et voir combien je suis répugnante.”

Toutes les formes de sévices distillent un enseignement nocif qui risque d’être profondément ancré dans l’individu à l’âge adulte. Certes, ce qui est appris peut être désappris. De nombreuses personnes dont les blessures se sont refermées peuvent en témoigner. Mais combien cela est préférable si les parents sont conscients que, dès sa naissance, ils façonnent la vision que leur enfant aura du monde et de lui-même! Le bien-être physique et affectif d’un enfant dépend dans une large mesure de ses parents.

 

 Comment pardonner et oublier

Pardonnez-vous volontiers les uns aux autres’, nous exhorte Éphésiens 4:32. Selon le bibliste William Vine, le mot grec rendu par “pardonner volontiers” (kharizomaï) signifie “accorder une faveur sans condition”. Quand l’offense est mineure, nous n’avons sans doute aucun mal à accorder notre pardon. Si nous nous souvenons de notre propre imperfection, nous nous montrerons indulgents envers autrui (Colossiens 3:13). En pardonnant au coupable, nous cessons d’éprouver du ressentiment, et nos relations avec lui n’en seront probablement pas affectées durablement. En général, le temps dissipera le souvenir d’une telle offense mineure.

Qu’en est-il, cependant, si quelqu’un pèche gravement contre nous, nous blessant profondément? Dans des cas extrêmes, comme l’inceste, le viol ou une tentative de meurtre, le pardon peut dépendre de plusieurs facteurs. Ce sera particulièrement le cas si le coupable ne reconnaît pas les faits, ne manifeste pas de repentir et ne présente pas d’excuses (Proverbes 28:13).

 

Jéhovah lui-même ne pardonne pas aux pécheurs non repentants et endurcis (Hébreux 6:4-6; 10:26). Si la plaie est profonde, nous n’arriverons peut-être jamais à chasser complètement de notre esprit ce qui s’est passé. Cependant, nous pouvons être assurés que dans le monde nouveau à venir, “on ne se remémorera pas les choses précédentes, et elles ne monteront pas au cœur”. (Esaïe 65:17; Révélation 21:4.) Rien de ce dont nous nous souviendrons alors ne produira une douleur profonde semblable à celle que nous ressentons peut-être actuellement.

Dans d’autres cas, il se peut qu’avant de pouvoir pardonner il nous faille faire le premier pas pour régler la question, peut-être en parlant à l’offenseur (Ephésiens 4:26). En procédant ainsi, il est possible de dissiper tout malentendu, ou à l’un de présenter des excuses et à l’autre d’accorder son pardon. Que faire pour oublier? Nous ne pourrons peut-être jamais chasser complètement de notre esprit ce qui s’est passé, mais nous pouvons oublier en ce sens que nous ne garderons pas rancune à celui qui nous a offensés ni ne remettrons la question sur le tapis à l’avenir. Nous n’en parlerons pas à droite et à gauche, et nous ne fuirons pas l’offenseur. Cependant, il faudra peut-être du temps pour retrouver de bonnes relations avec lui, et il est possible que nous ne jouissions plus de la même intimité à l’avenir.

Prenons un exemple: Supposons que vous ayez confié quelque chose de très personnel à un ami en qui vous aviez confiance, et que vous appreniez plus tard qu’il est allé le raconter à d’autres. Embarrassé, voire blessé, vous allez le trouver. Il est vraiment désolé; il présente des excuses et vous demande pardon. En l’entendant s’excuser, vous vous sentez enclin à lui pardonner. Mais parvenez-vous facilement à oublier ce qui s’est passé? Probablement pas; à l’avenir, vous serez certainement très prudent avant de lui confier quelque chose. Pourtant, vous lui avez pardonné; vous ne lui ressortez pas sans cesse le problème. Vous n’éprouvez pas de ressentiment, ni ne parlez de la question avec d’autres. Vous ne vous sentez peut-être pas aussi proche de lui qu’auparavant, mais vous éprouvez toujours envers lui l’amour qui revient à votre frère dans la foi. — Voir Proverbes 20:19.

Qu’en est-il, cependant, si en dépit de vos efforts pour résoudre le problème, celui qui vous a offensé ne reconnaît pas ses torts et ne vous fait pas ses excuses? Pouvez-vous p ardonner,   ne  plus épr ouver de ressenti ment? Pardonn er ne sig nifie pa s fermer les yeux sur ce que l es autres  ont fait ou en minimiser l’import ance.

 

Le ressentiment est un lourd fardeau; il peut envahir nos pensées et nous priver de la paix. Si nous continuons d’attendre des excuses qui ne viennent pas, nous risquons d’être de plus en plus amers. Cela revient à permettre à l’offenseur de se rendre maître de nos sentiments. On le voit, il nous faut pardonner, c’est-à-dire ne plus éprouver de ressentiment, non seulement pour son bien mais aussi pour le nôtre, car cela nous évitera d’être perturbés.

Pardonner n’est pas toujours facile. Mais s’il y a repentir sincère, nous essaierons d’imiter la miséricorde de Jéhovah. Quand il pardonne à des pécheurs repentants, il cesse d’éprouver du ressentiment; il passe l’éponge et oublie, en ce sens qu’il ne tient plus compte de leurs péchés. Nous pouvons, nous aussi, faire des efforts pour cesser d’éprouver du ressentiment envers un offenseur repentant. Il y a cependant des cas où nous ne sommes pas tenus de pardonner. On ne forcera personne, victime d’une injustice ou d’une cruauté extrêmes, à pardonner à un pécheur non repentant. (Voir Psaume 139:21, 22.) Toutefois, dans la plupart des cas où les autres pèchent contre nous, nous pouvons pardonner, en cessant d’éprouver du ressentiment, et nous pouvons oublier, en ne déterrant pas l’affaire.



“Il n’est pas demandé aux chrétiens de pardonner à ceux qui pratiquent le péché volontairement, avec malice, sans manifester le moindre repentir. De telles personnes se font ennemies de Dieu.” — Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible, page 1135. (Publié par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.).

 

 

Commentaires

vivrenotreamour le 22-06-2008 à 21:33:08
mon petit pasage pour te souhaiter

Hebergeur d'images


bis patricia
mamounette V B le 12-05-2008 à 08:36:09
Coucou Chati! A propos de l'article sur l'enfance maltraité ,Je suis d'accord les mots peuvent faire autant de mal que les coups"j'ai eu la chance d'avoir une mère très aimante" Quand à l'inceste alors là c'est horrible,on entend en ce moment dans les médias des témoignages vraiment difficile à entendre!Comment faire pour pardonner de tels actes? Profiter d'un enfant ou d'un animal sans défense,il n'y a rien de pire à mes yeux.(tu peux me répondre en message privé elle fera suivre)Bonne journée.
royaumechichi le 10-05-2008 à 22:59:34
hello chati

je viens te souhaiter bonne nuit!!!

merci pour ton joli livre d'amitié!!!

je te fais de gross bisousss!!!!

marilou


royaumechichi le 09-05-2008 à 23:41:50
hello chati


je te fais de grosss bisoussss


bonne nuit!!!a demain!!!!


royaumechichi le 09-05-2008 à 15:59:18
quand j'etais enfant je disais

toujours "je me vangerais quand je serai grande!!ma maman est méchante"


puis les annees ont passées j'ai connu mon mari !!ma maman m'a beaucoup aider quand j'ai eu mon 1er fils come mon accouchement s'es tres mal passé!

ma maman a été tres affectueuse et attentionné avec geoffrey et ca ma touché

o point d'etre jalouse de mon fils

oui lui mon fils a gagné l'amour de ma maman alors pourquoi moi j'ai po eu drois

a cet amour!!

pourquoi ma maman c'es attachée autant a mon fils?

JE CROIS DANS UN SENS que j'ai voulu lui offrir ce bébé pourtant si désiré mais beaucoup de mal a l'accepter et des que je pouvais l'enmener chez ma maman !!!

ca me faisait du mal car mon fils prenai sa

mamy pour sa maman et ca durer jusqu'a ces 6ans et la j'ai eu un declic !!j'ai resenti l'amour pour mon fils et quel soulagement!apres on a eu beaucoup de complicité mais sa mamy c'es po rien!!

et c'es normal pour lui mais je sais qu'il m'aime aussi !!

c'es dur pour moi d po etre jalouse!!


en fait je me sui po vangée de ma maman!!

et je n'en ai po envie!!!

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royaumechichi le 09-05-2008 à 15:34:14
la violence verbale est tres désastreuse sur nous méme mais je pense que ca rien a voir avec les autres traitements que tu cite dans ton article!!

là c'es vraiment affreux les movaix traitements tres violents et sévices sexuels! ca doit marquer a vie!!pou moi c'es rien comparé a ces pauvres enfants ou adultes qui on subis ce traumatisme!!!

si j'ai été battu mais po a ce point là!!

traitée aussi mais bon!!po pareil!!


bisouss chati

merci pour cet article tres dur !!

ca va aider beaucoup de personnes dans ce cas malheureusement!!


smiley_id117198
royaumechichi le 09-05-2008 à 15:13:06
hello chati

merci pour ton soutien pour les animaux

abandonés!!!c'es vrai les

vacances arrivent et va y avoir encor beaucoup de malheureux grrrrrr


passe une bone apres midi

gros bisousss


chihuétte lol