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Titre du blog : audeladecettevie
Auteur : audeladecettevie
Date de création : 24-03-2008
 
posté le 05-06-2008 à 00:35:26

Le rêve d’une société parfaite

Le rêve d’une société parfaite
 
 
IL SERAIT merveilleux de connaître un monde meilleur, dans lequel personne ne souffrirait ni ne serait malade ou infirme ; une soc planétaire sans criminalité ni conflit; une famille humaine libérée de la mort.

Mais, pour cela, il faudrait que les humains eux-mêmes changent profondément. L’idée d’améliorer le genre humain n’est pas nouvelle. Il y a 2 300 ans, le philosophe Platon écrivait :  Il faut rendre les rapports très fréquents entre les hommes et les femmes d’élite, et très rares, au contraire, entre les sujets inférieurs de l’un et de l’autre sexe. ” Toutefois, ce n’est que beaucoup plus tard que lon a assisté aux premières véritables tentatives visant à améliorer l’humanité. L’eugénisme était né.

Le mot “ eugénisme ” fut forgé en 1883 par Sir Francis Galton, scientifique britannique et cousin de Charles Darwin ; il est constitué de deux mots grecs qui signifient “ bon(ne) ” et “ naissance ”. Galton savait que l’on pouvait obtenir par croisement des variétés de fleurs et d’animaux présentant certaines caractéristiques souhaitées. N’était-il pas possible d’améliorer l’humanité par des méthodes similaires ? Galton le pensait. Il tenait le raisonnement suivant : si une partie de l’argent et des efforts consacrés au croisement des chevaux et des bovins était investie dans “ l’amélioration du genre humain ”, on obtiendrait “ une foule de génies ”.

Influencé par les écrits de Darwin, Galton estimait que l’homme devait commencer à prendre en main sa propre évolution. Dans les premières décennies du XXe siècle, ses idées comptèrent de nombreux partisans parmi les hommes politiques, les scientifiques et les intellectuels européens et américains. Quelqu’un écrivit : “ La société n’a pas à permettre aux dégénérés de se reproduire. [...] Si des agriculteurs toléraient que leurs meilleures bêtes ne se reproduisent plus et laissaient les plus mauvaises assurer l’accroissement du troupeau, on les jugerait bons pour l’asile. [...] Un jour, nous comprendrons que le premier devoir d’un bon citoyen sain est de laisser son sang derrière lui dans le monde et que nous n’avons pas à perpétuer des citoyens nocifs. ” C’était Théodore Roosevelt, le 26e président des &Etats-Unis !

En Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, les lois de l’hérédité furent expliquées au public lors de foires et d’expositions. Souvent, on pouvait voir un panneau auquel étaient fixés des cochons d’Inde empaillés disposés de manière à montrer comment la couleur de la fourrure se transmettait d’une génération à l’autre. La leçon à en tirer était clairement indiquée par les textes joints. Un exemple : “ Les caractéristiques indésirables des êtres humains, telles que le crétinisme, l’épilepsie, la criminalité, la folie, l’alcoolisme, l’indigence et bien d’autres se transmettent exactement comme la couleur des cochons d’Inde. ” Un autre panneau très explicite posait la question suivante : “ Combien de temps encore veillerons-nous attentivement au pedigree de nos porcs, de nos poulets et de nos bovins, tout en laissant au hasard l’ascendance de nos enfants ? ”

Leugénisme à lœuvre

Ces idées n’étaient pas de simples spéculations intellectuelles. En Amérique du Nord et en Europe, plusieurs dizaines de milliers d’“ indésirables ” furent stérilisés. Bien entendu, le choix des caractéristiques et des personnes “ indésirables ” dépendait dans une large mesure des opinions de ceux qui avaient décidé ces mesures. Dans l’État du Missouri, aux Etats-Unis, un projet de loi prévoyait la stérilisation des personnes “ condamnées pour meurtre, viol, banditisme, vol de poulets, attentat à la bombe et vol de voitures ”. Dans sa volonté insensée de créer une race de seigneurs en une génération, l’Allemagne nazie alla encore plus loin. Non seulement 225 000 personnes furent stérilisées de force, mais des millions de Juifs, de Tsiganes, de handicapés et d’autres “ indésirables ” furent exterminés au nom de l’eugénisme.

Les actes de barbarie commis durant la période nazie ternirent l’image de l’eugénisme. Beaucoup espéraient qu’il était à jamais enterré avec les millions de personnes assassinées en son nom. Dans les années 70, cependant, on commença à parler de progrès réalisés dans une jeune discipline : la biologie moléculaire. Certains craignaient que ces progrès ne remettent au goût du jour les idées qui avaient séduit l’Europe et l’Amérique du Nord au début du siècle. En 1977, lors d’un forum sur l’ADN recombinant, organisé par l’Académie américaine des sciences, un biologiste renommé déclara : “ Cette recherche constitue un pas de plus vers la manipulation génétique de l’être humain. A ce stade, on se demandera comment engendrer des enfants aux caractéristiques idéales. [...] La dernière fois qu’on a voulu s’y essayer, les enfants idéaux avaient les cheveux blonds, les yeux bleus et des gènes aryens. ”

Aujourd’hui, beaucoup jugeraient risible un tel rapprochement entre les progrès du génie génétique et le programme eugénique d’Hitler. Il y a 60 ans, l’objectif que certains revendiquaient avec haine était la pureté raciale. A l’heure actuelle, il s’agit plutôt d’améliorer la santé et la qualité de la vie. Le vieil eugénisme était enraciné dans la politique et alimenté par le fanatisme. Les progrès récents de la génétique sont encouragés par des intérêts commerciaux et par la recherche d’une meilleure santé. Toutefois, si les différences sont importantes, l’objectif — modifier l’être humain en fonction de nos préjugés — ressemble beaucoup à celui du vieil eugénisme.

Transformer la société par la science

Au moment où vous lisez ces mots, de puissants ordinateurs travaillent au décryptage du génome humain (l’ensemble des instructions contenues dans nos gènes, qui dirigent notre croissance et déterminent dans une large mesure ce que nous sommes). Ces ordinateurs cataloguent de manière systématique les dizaines de milliers de gènes contenus dans l’ADN humain (voir l’encadré “ Le décryptage de l’ADN ”). Les spécialistes prévoient que ces données, une fois collectées, seront pendant longtemps une source d’information fondamentale pour la biologie humaine et la médecine. On espère que lorsque les secrets du génome humain seront déchiffrés il deviendra possible de réparer ou de remplacer des gènes défectueux.

Les médecins escomptent que les progrès de la génétique rendront possible la mise au point d’une nouvelle génération de médicaments, à la fois puissants et sûrs. Les nouvelles techniques pourraient également permettre à votre médecin d’examiner votre profil génétique afin de déterminer à l’avance quel médicament sera le plus efficace pour vous.

Certains voient aussi dans le génie génétique un moyen de résoudre les problèmes sociaux. Entre la Seconde Guerre mondiale et le début des années 90, de nombreux intellectuels pensaient que l’on pouvait résorber ces problèmes en réformant le système économique et les institutions, et en améliorant le cadre de vie. Mais, ces dernières années, les problèmes sociaux se sont aggravés. Beaucoup en viennent à penser que la solution de ces problèmes se situe au plan génétique. L’opinion selon laquelle les gènes influent davantage sur les comportements individuels et collectifs que l’environnement gagne du terrain.

Certains chercheurs pensent même que la manipulation de l’ADN permettra d’éliminer la mort. Déjà, des scientifiques sont parvenus à doubler la durée de vie de drosophiles et de vers en utilisant des techniques qui, selon eux, pourraient être un jour appliquées à l’être humain. Le directeur d’une entreprise d’ingénierie génétique (Human Genome Sciences Inc.) a déclaré : “ C’est la première fois que l’immortalité humaine devient concevable. ”

Des bébés à la carte ?
 



Les annonces enthousiastes relatives aux progrès déjà accomplis et à venir risquent de nous faire oublier les limites actuelles des nouvelles technologies et les problèmes qu’elles soulèvent. Le diagnostic prénatal est aujourd’hui une pratique courante. La méthode la plus répandue a été mise au point dans les années 60. Le médecin introduit une aiguille dans le ventre de la femme enceinte et prélève un échantillon du liquide amniotique (le liquide dans lequel baigne le fœtus). Ensuite, on effectue des analyses pour déterminer si le fœtus est atteint d’une maladie génétique (il en existe plusieurs dizaines, parmi lesquelles la trisomie 21 et le spina bifida). Le diagnostic est généralement réalisé après la 16e semaine de grossesse. Un procédé plus récent permet de connaître certains détails de la constitution génétique de l’embryon entre la 6e et la 10e semaine.

Ces méthodes de diagnostic permettent aux médecins de déceler un grand nombre d’anomalies. Toutefois, seules 15 % de ces dernières peuvent être corrigées. Lorsque des analyses révèlent un problème génétique ou donnent des résultats ambigus, de nombreux parents sont placés devant un dilemme angoissant : faut-il ou non interrompre la grossesse ? On lit dans le Courrier de l’UNESCO : “ En dépit de la prolifération des tests — tous brevetés et lucratifs —, la génétique n’a pas réussi à ce jour à tenir ses promesses en matière de thérapie génique. Les médecins sont toujours confrontés à des maladies qu’ils ne savent pas soigner. Souvent, ils présentent l’avortement comme un traitement. ”

Bien sûr, les médecins espèrent que plus les biotechnologies progresseront, plus ils disposeront de moyens efficaces pour détecter et corriger les anomalies génétiques responsables de ces diverses maladies. Ils espèrent également pouvoir un jour transférer des chromosomes artificiels dans les embryons humains, afin de les prémunir contre des affections telles que la maladie de Parkinson, le sida, le diabète, le cancer du sein ou le cancer de la prostate. Les enfants naîtraient ainsi avec un système immunitaire renforcé. On pourrait aussi voir apparaître des médicaments destinés à “ améliorer ” l’embryon en
modifiant ses gènes de manière à stimuler, par exemple, l’intelligence ou la mémoire.
 
Les enfants de demain ?

Nous sommes dans une clinique obstétrique en 2050. Melissa regarde un écran d’ordinateur. Elle est pensive ; on ne choisit pas un enfant sur un coup de tête. A l’écran, elle voit une adolescente souriante pour laquelle son mari Curtis et elle ont déjà choisi un prénom : Alice. L’image et les renseignements qui s’affichent sur le côté en disent long sur la personne qu’Alice deviendra, ainsi que sur ses particularités physiques et mentales.

Alice n’est pas encore née. La future adolescente n’est pour le moment qu’un embryon, conservé avec d’autres à − 200 °C dans une pièce voisine. On a analysé et enregistré sur l’ordinateur les caractéristiques génétiques de chacun des embryons pour permettre aux parents de choisir celui qu’ils feront implanter dans l’utérus de Melissa.

Comme Melissa et Curtis veulent une fille, les embryons mâles ont été écartés. Les parents examinent maintenant les caractéristiques des autres embryons : état de santé, apparence, tempérament, etc. Finalement, ils se décident. Neuf mois plus tard, ils ont la joie de voir naître la petite fille qu’ils ont choisie : Alice, en chair et en os.

CETTE histoire est inspirée d’un récit de Lee Silver, professeur de biologie moléculaire à l’université Princeton (Etats-Unis). L’auteur y décrit ce qui, selon lui, pourrait devenir réalité dans les décennies à venir. Il se fonde sur des recherches et des techniques qui existent déjà. On sait aujourd’hui détecter la présence de certaines maladies génétiques chez l’embryon humain. La naissance du premier bébé-éprouvette remonte à plus de 20 ans. Ce bébé, conçu dans une boîte de Petri, était le premier être humain conçu hors du ventre de sa mère.

Le prénom que le docteur Silver a donné à l’enfant de son récit évoque le célèbre roman Alice au pays des merveilles. L’avenir tel que beaucoup l’imaginent est en effet une sorte de pays des merveilles. On a pu lire dans un éditorial de la prestigieuse revue Nature : “ Le pouvoir croissant de la biologie moléculaire nous ouvre la perspective d’être un jour capables de changer la nature de notre espèce. ”



 
Même si les scientifiques les plus optimistes estiment que le jour où les parents choisiront leurs enfants sur catalogue est encore loin, la perspective de pouvoir “ tailler sur mesure ” l’enfant de ses rêves en séduit plus d’un. Certains pensent qu’il serait irresponsable de ne pas utiliser les moyens existants pour éliminer les maladies génétiques. Après tout, se disent-ils, s’il n’y a rien de mal à envoyer son enfant dans les meilleures écoles et chez les meilleurs médecins, pourquoi ne pas essayer d’avoir le meilleur bébé possible ?
 
QU’EN EST-IL DU DIAGNOSTIC PREIMPLANTATOIRE ?

  Le diagnostic préimplantatoire est une nouvelle avancée dans les techniques de fécondation in vitro. Il consiste à étudier le génotype des embryons afin de sélectionner celui qui sera implanté dans l’utérus. Le livre Choisir la procréation assistée — Considérations sociales, affectives et éthiques (angl.) fait le commentaire suivant sur ce qu’implique un tel diagnostic :

  “ Bientôt [les scientifiques] pourront déterminer chez l’embryon les caractéristiques physiques, intellectuelles, peut-être même affectives et relationnelles. Il sera donc possible, dans un futur proche, de sélectionner les caractéristiques de sa progéniture. Même si de nombreuses personnes accepteront le recours au diagnostic génétique préimplantatoire dans le cas où des couples seraient porteurs de maladies graves, beaucoup d’autres refuseront qu’il serve à des couples souhaitant choisir le sexe de leur enfant ou, à l’avenir, la couleur de ses yeux, sa taille ou ses talents musicaux.

  “ Comme bien d’autres techniques, la génétique préimplantatoire soulève la question suivante : ‘ Devrait-on le faire simplement parce qu’on peut le faire ? ’ [...] Tout le problème est de savoir jusqu’où avancer sur ce terrain glissant. ”


QUE DIT LA BIBLE ?


  Naturellement, la Bible ne fait aucune allusion directe aux techniques modernes de procréation assistée. Cependant, elle ne manque pas de révéler le point de vue de Dieu sur certaines questions fondamentales. Sachant la réponse qu’elle donne à deux interrogations capitales, les vrais chrétiens pourront prendre des décisions qui plairont à Dieu.

  Quand la vie humaine commence-t-elle ? La Bible indique que la vie commence à la conception. Notez ces paroles du psalmiste David, qui s’est adressé, sous inspiration, à Dieu : Tes yeux ont vu mon embryon, et dans ton livre étaient inscrites toutes ses parties. ” (Psaume 139:16). Considérez également Exode 21:22, 23, où le texte original révèle qu’une personne devait rendre des comptes si elle causait du tort à un enfant dans le ventre de sa mère. La leçon qui se dégage est que notre Créateur attache un grand prix à la vie, même lors des tout premiers stades de développement dans l’utérus. Aux yeux de Dieu, la destruction volontaire d’un embryon équivaut à un avortement.

  Y a-t-il des restrictions à l’usage de nos facultés de reproduction ? Dieu donne son point de vue en vitique 18:20 :A la femme de ton compagnon tu ne dois pas donner ton émission de sperme pour en devenir impur. ” Le principe sous-jacent de ce décret biblique est le suivant : le sperme d’un homme ne devrait pas servir à féconder quelqu’un d’autre que sa femme, et une femme ne devrait pas porter un enfant pour quelqu’un d’autre que son mari. Autrement dit, les facultés de reproduction ne devraient pas servir à quelqu’un d’autre qu’à son conjoint. Par conséquent, les vrais chrétiens ne recourent pas aux services d’une mère porteuse ni aux techniques nécessitant le don de spermatozoïdes, d’ovules ou d’embryons.

  Quand il s’agit de prendre une décision en matière de procréation assistée, les vrais chrétiens réfléchissent attentivement à ce que la Bible révèle à propos de la pensée de Dieu. Car enfin, n’est-il pas à l’origine du mariage et de la vie de famille ? — Ephésiens 3:1415

A cause de cela je plie les genoux devant le re, 15 à qui toute famille au ciel et sur la terre doit son nom",
 
 .
 

Commentaires

domangeevi le 27-06-2008 à 20:42:51
coucou chati je viens de lire ton article

le progrès tue l'homme comment on pourrai t'on avoir une sociète parfaite puisque l'humain n'est pas parfait et puis ces pinguoins (escuses le mot) qui veulent aller de l'avant avec des trucs machins dont ils ne connaisent pas les effets secondaires c'est du n'importe koi puisqu'il y a tjr autant sinon plus de prb alors messieur les grands manitous laisser donc faire la nature ... bisousss bonne soirée
domangeevi le 26-06-2008 à 20:05:36
Bonne nuit

bisousssss
royaumechichi le 12-06-2008 à 16:51:25
he bien j'ai lu ton article qui es d'ailleurs tres long mdrrr

mais tres interressant!!!

holala qu'es ce que ca fais peur tout ce qu'ils veulent faire c'es incroyable!!

ils peuvent pas laisser la nature décider!!


laisser faires la nature !!!!


pour moi un bébé est en vie des ces premiers instant qu'il a été concu

donc je dis qu'on a po le droit de les détruire faire un avortement c'es tuer

un etre humain!!!

grrrrr cette bétise humaine a vouloir tou controler ca mert en colére pfff

un bébé a la carte pfffff smiley_id117081


je te dis bonne apres midi chati

grosss bisousssssmiley_id239910
mandy le 06-06-2008 à 10:52:35
Merci pour ta visite ^^

bonne journée à toi, bises
rosetina le 06-06-2008 à 09:20:55
Bonjour, j'ai pris le temps de lire ton article, très interessant.. et j'adhère.. je te souhaite un bon week end Bisous Rose ♥.
madisonbloggarden le 06-06-2008 à 08:44:35
Je me suis accordée une petite pause pour te lire, tres intéressant et instructif.

Merci pour ton comm

Bonne journée

Madison
aufrey le 06-06-2008 à 00:57:27
Slt Chati,juste pour te souhaiter une nuit de beaux reves et un excellent week end.

A propos des images a mes articles,je crois que si tu peux m'aider je t'en serai vraiment reconnaissant,je ne maitrise pas ces fonctions et je suis impressionne par la qualite des images ds ton blog d'ou comme le dit la bible demandez on vous donnera matthieu 7:7 help please:-))))

Bien de choses a toi!
royaumechichi le 05-06-2008 à 20:15:57
hello chati

je viens te souhaiter une bonne soirée

bisousss !!!!!!

et bonne nuit!!!! a demain


mamounette V B le 05-06-2008 à 11:59:52
coucou Chati! J'ai vu l'émission E=M6 sur les hommes génétiquement modifiés ca m'a fais froid dans le dos! les couples pouvaient choisir leur bébé comme on peut passer commande d'un objet :couleur des yeux caractère aptitude...où va t on ?

BISOUS.