Résurrection
pour la vie et pour le jugement. Jésus fit aux humains cette promesse réconfortante : “ L’heure vient, et c’est maintenant, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui auront été attentifs vivront. [...] Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront sa voix et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles, pour une résurrection de jugement. ” — Jn 5:25-29.
Un jugement de condamnation. Dans ces paroles de Jésus, le mot “ jugement ” traduit le grec krisis. Selon J. Parkhurst, les sens de ce mot dans les Écritures grecques chrétiennes sont les suivants :
“ I. Jugement. [...] II. Jugement, justice.
Mat. xxiii. 23. Voir xii. 20.
[...] III. Jugement de condamnation,
condamnation, damnation. Marc iii. 29.
Jean v. 24, 29. [...] IV. La cause
ou le motif
de la condamnation ou du châtiment. Jean iii. 19. V. Un tribunal particulier chez les Juifs, [...] Mat. v. 21, 22. ” — A Greek and English Lexicon to the New Testament, Londres, 1845, p. 342.
Si, en parlant du jugement, Jésus avait pensé à un procès dont l’issue pouvait être la vie, alors cette résurrection ne présenterait pas de contraste avec la “ résurrection de vie ”. Par conséquent, le contexte indique que par “ jugement ” Jésus entendait un jugement de condamnation.
“ Les morts ” qui entendirent Jésus parler sur la terre. En étudiant les paroles de Jésus, on note que, lorsqu’il parla, certains d’entre “ les morts ” entendaient sa voix. Pierre employa une expression analogue quand il dit : “ En fait, c’est pour cela que la
bonne nouvelle a aussi été annoncée aux
morts, afin qu’ils puissent être jugés quant à
la chair du point de vue des hommes, mais
qu’ils puissent vivre quant à l’esprit du point de
vue de Dieu. ” (1P 4:6). Il en était ainsi
parce que ceux qui entendaient Christ étaient ‘ morts dans leurs fautes et leurs péchés ’ avant d’avoir entendu, mais qu’ils commenceraient à ‘ vivre ’, spirituellement parlant, en raison de leur foi en la bonne nouvelle. — Ép 2:1 ; voir aussi Mt 8:22 ; 1Tm 5:6.
Jean 5:29 parle
de la fin de
la période de jugement. Mais il est un point très important, qui permet de situer le moment visé par les paroles de Jésus concernant la
‘ résurrection de vie et la résurrection de jugement ’. Il s’agit de son commentaire précédent dans le même contexte au sujet de ceux qui vivaient à l’époque et étaient spirituellement morts (explication sous l’intertitre
‘ Passer de la mort à la
vie ’) ; le voici :
“ L’heure vient, et c’est maintenant,
où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui auront
été attentifs [littéralement, mot pour
mot : “ les (ceux) ayant
entendu ”] vivront. ” (Jn 5:25,
Int). Cela indique que Jésus ne parlait pas simplement de ceux qui entendraient de leurs
oreilles sa voix, mais plutôt de ceux
“ ayant entendu ”, c’est-à-dire
ceux qui après avoir entendu accepteraient pour vrai ce qu’ils entendaient. La Bible emploie très souvent les termes “ entendre ” et “ écouter ”
au sens d’“ être
attentif ” ou d’“ obéir ”.
(Voir OBÉISSANCE.)
Ce sont donc
ceux qui s’avèrent obéissants qui vivront (voir l’emploi du même terme grec [akouô], “ entendre ou
écouter ”, en Jn 6:60 ; 8:43,
47 ; 10:3, 27). Ils sont jugés, non sur ce qu’ils ont fait avant d’entendre sa voix, mais sur ce qu’ils font après l’avoir entendue.
Donc, Jésus se plaçait sans doute de manière analogue dans le temps quand il parla de “ ceux qui ont fait des choses bonnes ” et de “ ceux qui ont pratiqué des choses viles ” ; il se plaçait à un certain moment à la fin de la période de jugement, et se figurait regardant rétrospectivement les
actions des ressuscités après qu’ils auraient eu
l’occasion d’obéir ou de désobéir aux “ choses écrites
dans les rouleaux ”. Ce n’est qu’à la fin de la période
du jugement que deviendraient manifestes qui a fait
le bien et qui a fait le mal. Pour “ ceux qui ont fait
des choses bonnes ” (selon les ‘ choses écrites dans les rouleaux ’), l’issue serait la vie en récompense ; pour “ ceux qui ont pratiqué des choses viles ”, ce serait un jugement de condamnation. La résurrection s’avérerait soit une résurrection pour la vie, soit une résurrection pour la condamnation.
Cette façon de présenter les choses du point de vue de leur issue, ou d’en parler comme si elles étaient déjà accomplies, en les envisageant sous un angle rétrospectif, est courante dans la Bible. Dieu n’est-il pas “ Celui qui dès le commencement révèle la conclusion, et dès les
temps anciens les choses qui n’ont pas été
faites ” ? (Is 46:10.) Jude fait la même chose lorsqu’il
parle d’hommes corrompus qui se sont glissés
dans la congrégation, disant à leur propos : “ Tant pis pour eux, parce qu’ils sont allés dans le chemin de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils ont péri [littéralement : “ se sont détruits eux-mêmes ”] dans les propos séditieux de Qorah ! ” (Jude 11). Certaines prophéties sont écrites dans un langage similaire. — Voir Is 40:1, 2 ; 46:1 ; Jr 48:1-4.
Il s’ensuit que l’angle de vue adopté en Jean 5:29 n’est pas le même qu’en Actes 24:15, où Paul parle de la résurrection “ tant des justes que des injustes ”. Paul pense manifestement à ceux qui ont eu une condition de justes ou d’injustes devant Dieu pendant
la vie présente, et qui seront ressuscités.
Il s’agit de “ ceux qui sont dans les
tombes de souvenir ”. (Jn 5:28 ; voir TOMBE
DE SOUVENIR.) En Jean 5:29, Jésus considère ces
personnes après qu’elles sont sorties des tombes
de souvenir et après que, au cours du règne de Jésus Christ et des rois et prêtres associés à lui, elles se sont montrées soit obéissantes, avec pour récompense la “ vie ” éternelle, soit désobéissantes, méritant le “ jugement [la condamnation] ” de Dieu.<o></o>
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L’âme revient du shéol. David,
roi d’Israël,
écrivit : “ Je n’ai cessé de voir devant moi le Seigneur ; car il se tient à ma droite, pour que je ne sois pas ébranlé. [...] et ma chair se reposera dans l’espérance : parce que vous ne laisserez pas mon âme aux enfers [dans le shéol] ; vous ne permettrez pas que votre Saint voie la corruption. ” (Ps 15:8-10, LXX [Giguet] [16:8-11, MN]). Le jour
de la Pentecôte, en 33 de n. è., l’apôtre Pierre fit l’application
de ce psaume à Jésus Christ quand il exposa aux Juifs la vérité
relative à la résurrection de Christ (Ac 2:25-31). Les Écritures,
tant hébraïques que grecques, montrent ainsi que c’est l’“ âme ” de Jésus Christ qui fut
ressuscitée. Jésus Christ fut ‘ mis à
mort dans la chair, mais rendu à la vie dans l’esprit ’. (1P 3:18.) “ La chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu ”, dit l’apôtre Paul (1Co 15:50). Cela écarte sans doute également la chair et les os. La chair et les os n’ont pas de vie s’ils n’ont pas de sang, car le sang contient l’“ âme ”, c’est-à-dire est la chose indispensable à la vie de la créature de chair. — Gn 9:4.
Au vu de l’ensemble des Écritures, il est manifeste qu’il n’y a pas d’“ âme immatérielle ” séparée et distincte du corps.
L’âme meurt
quand le
corps meurt.
Même à propos de Jésus Christ il est écrit qu’il ‘ répandit son âme dans la mort ’. Son âme alla dans le shéol. Il n’eut durant cette période
aucune existence en tant qu’âme ou personne (Is 53:12 ;
Ac 2:27 ; voir aussi Éz 18:4 ; ÂME). Par conséquent,
lors de la résurrection il n’y a pas réunion de
l’âme et du corps. Cependant, qu’il soit spirituel
ou terrestre, l’individu doit avoir un corps, ou organisme, car toutes les personnes, célestes ou terrestres, possèdent un corps. Pour être de nouveau une personne, celui qui est mort doit avoir un corps soit physique, soit spirituel. La Bible dit : “ S’il y a un corps physique, il y a aussi un corps spirituel. ” — 1Co 15:44.
Mais, à la résurrection, l’ancien corps est-il réassemblé ?
Ou s’agira-t-il d’une réplique exacte, absolument identique, de ce qu’était le corps au moment de la mort ? Selon les Écritures, la réponse est non quand elles parlent de la résurrection des frères oints de Christ pour la
vie dans les cieux ; on lit : “ Toutefois, quelqu’un
dira : ‘ Comment les morts doivent-ils être
relevés ? Oui, avec quelle sorte de corps viennent-ils ? ’
Homme déraisonnable ! Ce que tu sèmes
n’est pas rendu à la vie si d’abord il ne
meurt ; et quant à ce que tu sèmes, tu sèmes non pas le corps qui va naître, mais un grain nu, peut-être de blé ou de l’une quelconque des autres plantes ; mais Dieu lui donne un corps comme il l’a voulu, et à chacune des semences son propre corps. ” — 1Co 15:35-38.
Les célestes reçoivent un corps spirituel, car Dieu veut qu’ils aient un corps adapté à leur milieu céleste. Mais quel corps Jéhovah donne-t-il à ceux qu’il veut relever pour une résurrection terrestre ? Ce ne peut être le même corps, constitué exactement
des mêmes atomes. Quand un homme meurt et
qu’il est enterré, la décomposition reconvertit
son corps en éléments chimiques qui
peuvent être absorbés par la végétation. Cette
végétation va peut-être servir de nourriture à d’autres personnes. Les éléments, les atomes qui composaient la personne originale, se retrouvent dispersés dans de nombreux organismes. Évidemment, à la résurrection les mêmes atomes ne peuvent être en même temps dans la personne et dans toutes les autres.
Le corps ressuscité n’est pas non plus nécessairement la réplique exacte du corps de l’individu au moment de sa mort. Si une personne a été mutilée avant sa mort, reviendra-t-elle dans le même état ? Ce n’est
pas logique,
car elle ne serait peut-être même pas en mesure d’entendre et de faire ‘ les choses qui
sont écrites
dans les rouleaux ’. (Ré 20:12.)
À supposer
que quelqu’un soit mort exsangue, reviendra-t-il à la vie privé de sang ?
Non, car il ne pourrait vivre dans un corps
terrestre (Lv 17:11, 14). Bien plutôt, Dieu lui donnera un corps comme il le veut. Puisque la
volonté et le bon vouloir de Dieu sont que
les ressuscités obéissent aux ‘ choses qui sont écrites dans les rouleaux ’, il faudra que ce soit un corps sain, en possession de toutes ses facultés. (Même si le corps de
Lazare était déjà partiellement décomposé,
Jésus le ressuscita dans un corps complet et sain [Jn 11:39].) De cette manière, il sera possible, en toute justice, que les ressuscités soient considérés comme responsables de leurs actes durant la période du jugement. Cependant, les ressuscités ne seront pas parfaits quand ils seront ramenés à la vie, car il leur faudra exercer la foi dans la rançon de Christ et bénéficier des services sacerdotaux de Christ et de sa “ prêtrise
royale ”. — 1P 2:9 ; Ré
5:10 ; 20:6.
‘ Passer de la mort à la vie. ’ Jésus parla de ceux qui ‘ ont la vie éternelle ’ parce qu’ils entendent ses paroles avec foi et obéissance et croient alors le Père qui l’a envoyé. Parlant d’eux pris individuellement, il
déclara : “ Il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Oui, vraiment, je vous le dis : L’heure vient, et c’est maintenant, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui auront été attentifs vivront. ” — Jn 5:24, 25.
Ceux qui sont ‘ passés de la mort à la vie maintenant ’ ne peuvent pas être des personnes mortes au sens littéral et se trouvant dans la tombe. Au moment où Jésus parlait, tous les humains se trouvaient sous le coup de la condamnation à mort devant Dieu
le Juge de tous. Ceux dont Jésus parlait
étaient donc, selon toute vraisemblance,
des hommes se trouvant sur la terre qui
étaient morts dans un sens spirituel. C’est
à ce genre de morts au sens spirituel que Jésus devait penser quand il dit à un Juif, un fils, qui voulait rentrer chez lui d’abord pour enterrer son père : “ Continue à me suivre, et laisse les morts enterrer leurs morts. ” — Mt 8:21, 22.
Ceux qui deviennent chrétiens avec une croyance authentique faisaient auparavant partie des gens de ce monde, morts au sens spirituel. L’apôtre Paul rappela ce fait à la congrégation, disant : “ C’est vous que Dieu a rendus à la vie, alors que vous étiez morts
dans vos fautes et vos péchés, dans
lesquels vous marchiez jadis selon le système de
choses de ce monde [...]. Mais Dieu, qui est riche
en miséricorde, à cause de son grand amour
dont il nous a aimés, nous a rendus à la vie
ensemble avec le Christ, alors même que nous étions morts dans les fautes — c’est par faveur imméritée que vous avez été sauvés —, et il nous a relevés ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en union avec Christ Jésus. ” — Ép 2:1, 2, 4-6.
Ainsi, parce qu’ils ne marchaient plus dans les fautes et les péchés contre Dieu, et en raison de leur foi en Christ, Jéhovah leva sa condamnation contre eux. Il les releva de la mort spirituelle et leur donna
l’espérance de la vie éternelle (1P 4:3-6). L’apôtre Jean
décrivit ce transfert de la mort dans
les fautes et
les péchés à la vie spirituelle en ces
termes : “ Ne vous étonnez pas, frères, que le monde ait de la haine pour vous. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. ” — 1Jn 3:13, 14.
Une faveur imméritée de Dieu. La possibilité d’une résurrection pour les humains est assurément une faveur imméritée de Jéhovah Dieu, car il n’était pas obligé d’offrir une résurrection. Son amour pour le monde des hommes l’incita à donner son Fils unique-engendré pour que des millions, voire des milliards, d’humains morts sans l’avoir vraiment connu aient l’occasion de le connaître et de l’aimer, et pour que ceux
qui l’aiment et le servent déjà nourrissent cette espérance et soient
encouragés à endurer fidèlement, jusqu’à la mort s’il le faut (Jn
3:16). L’apôtre Paul consola ses frères
chrétiens avec l’espérance de la résurrection. Au sujet
de ses membres qui étaient morts et avaient
l’espérance d’une résurrection céleste, il écrivit
à la congrégation de Thessalonique :
“ D’autre part, frères, nous ne
voulons pas que vous soyez dans
l’ignorance au sujet de ceux qui dorment
dans la mort,
afin que vous ne vous affligiez pas comme
s’affligent aussi les autres qui n’ont pas d’espérance. Car
si nous croyons
que Jésus est mort et qu’il est
ressuscité, de même aussi ceux qui se sont
endormis dans
la mort par Jésus Dieu les amènera avec
lui. ” —
1Th 4:13, 14.
De même, les chrétiens ne devraient pas s’affliger comme les autres qui n’ont pas d’espérance concernant les serviteurs fidèles de Dieu qui sont morts avec l’espérance de la vie sur la terre sous le Royaume messianique de Dieu, ou concernant d’autres personnes qui n’ont pas connu Dieu. Lorsque le shéol
(hadès) sera ouvert, ceux qui s’y trouvent sortiront.
La Bible mentionne de nombreux humains qui y sont allés,
dont, dans l’Antiquité, les peuples de l’Égypte, de l’Assyrie,
de l’Élam, de Méshek, de Toubal, d’Édom et de
Sidon (Éz 32:18-31). Jésus indiqua qu’à tout le moins certains
habitants de Bethsaïda, de Chorazîn et de Capernaüm qui ne s’étaient pas repentis feraient partie des humains présents pour le Jour du Jugement. Même s’il devait leur être plus difficile de se repentir à cause de leur façon de penser d’avant, la possibilité leur en serait offerte. — Mt 11:20-24 ; Lc 10:11-15.
La rançon sera
appliquée à tous
ceux pour qui elle a été offerte. Dieu, qui démontra la grandeur et l’ampleur de son amour et de sa faveur imméritée en donnant son Fils pour que
‘ quiconque croit en lui ait la vie ’, n’allait
pas restreindre
l’application de la rançon à ceux qu’il choisit en vue de l’appel céleste (Jn 3:16). De fait, le sacrifice rédempteur de Jésus Christ n’aurait pas été appliqué complètement s’il s’était limité à ceux qui
deviennent membres du Royaume des cieux. Il n’aurait pas accompli dans son intégralité le dessein que Dieu poursuivait par ce sacrifice, dessein selon lequel le Royaume aurait des sujets terrestres. Jésus Christ n’est pas Grand Prêtre seulement par rapport aux sous-prêtres qui sont avec lui, mais aussi en faveur du monde des humains qui vivront lorsque ses associés régneront également en qualité de rois et prêtres avec lui (Ré 20:4, 6). Jésus, “ à tous
égards, a été
mis à l’épreuve comme nous [ses frères spirituels], mais sans péché ”.
C’est pourquoi
il peut compatir aux faiblesses de ceux qui s’efforcent consciencieusement de servir Dieu ;
les rois et
prêtres qui lui sont associés ont été mis à l’épreuve de la même manière (Hé 4:15, 16 ; 1P
4:12, 13). Mais
en faveur de qui pourraient-ils être prêtres sinon en faveur des humains, dont les ressuscités, pendant le Règne millénaire, période de jugement ?
Les serviteurs de Dieu attendent avec impatience le jour où la résurrection aura fait son œuvre. Dans la réalisation de son dessein, Dieu a fixé exactement le temps où elle aurait lieu, temps où sa sagesse et sa patience seront pleinement justifiées (Ec 3:1-8). Lui et son Fils, à la fois capables et désireux d’opérer la résurrection, la mèneront à bien en ce temps fixé.
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Certains ne seront pas ressuscités. S’il est vrai que le sacrifice rédempteur de Christ fut donné en faveur des humains en général, Jésus indiqua que son application effective serait cependant limitée lorsqu’il dit : “ De même que le Fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup. ” (Mt 20:28). Jéhovah Dieu est en droit de refuser une rançon proposée pour quelqu’un qu’il juge indigne. La rançon de Christ couvre les péchés que quelqu’un a parce qu’il descend du pécheur Adam, mais on peut aggraver son cas en se livrant délibérément et volontairement au péché, et on peut donc mourir pour ce péché qui ne saurait être couvert par la rançon.
Le péché contre l’esprit saint. Jésus Christ expliqua que quiconque péchait contre l’esprit saint ne serait pardonné ni dans ce système de choses-ci ni dans celui qui est à venir (Mt 12:31, 32). Une personne dont Dieu jugerait qu’elle a péché contre l’esprit saint dans ce système de choses-ci ne retirerait donc aucun avantage d’une résurrection, puisque ses péchés ne lui seraient jamais pardonnés, ce qui rendrait la résurrection inutile pour elle. Jésus prononça un jugement contre Judas Iscariote en l’appelant “ le fils de destruction ”. La rançon ne s’appliquerait donc pas à lui et, sa destruction étant d’ores et déjà une décision judiciairement établie, il ne recevrait pas de résurrection. — Jn 17:12.
S’adressant à ses adversaires, les chefs religieux Juifs, Jésus déclara : “ Comment pourrez-vous fuir le jugement de la géhenne [symbole de destruction éternelle] ? ” (Mt 23:33 ; voir GEHENNE). Ses paroles indiquent que si ces personnes ne réagissaient pas et ne se tournaient pas vers Dieu avant leur mort, un jugement de condamnation définitif serait porté contre elles. Dans ce cas, une résurrection ne leur servirait à rien. Apparemment, ce serait aussi le cas de “ l’homme d’illégalité ”. — 2Th 2:3, 8 .
Au sujet de ceux qui ont connu la vérité, qui ont été participants de l’esprit saint et sont ensuite tombés, Paul dit qu’ils se sont abaissés à une condition dans laquelle il est impossible “ de les faire revivre une nouvelle fois pour la repentance, parce que, pour leur part, ils attachent de nouveau le Fils de Dieu sur le poteau et l’exposent au déshonneur public ”. La rançon ne pouvait plus leur être d’aucun secours ; ils ne recevraient donc pas de résurrection. L’apôtre compara ensuite ces individus à un champ qui ne produit que des épines et des chardons, qui est par conséquent rejeté et finit par être brûlé. C’est une image de ce qui les attend : un anéantissement complet. — Hé 6:4-8.
A propos de ceux qui ‘ pratiquent le péché volontairement après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité ’, Paul dit encore qu’“ il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, mais [qu’]il y a une certaine attente terrible du jugement et [qu’]il y a une jalousie ardente qui va consumer ceux qui s’opposent ”. Il propose ensuite cet exemple : “ Si quelqu’un a repoussé la loi de Moïse, il meurt sans compassion, sur le témoignage de deux ou trois. D’une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne l’homme qui aura piétiné le Fils de Dieu et qui aura considéré comme une chose ordinaire le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé avec mépris l’esprit de la faveur imméritée ? [...] C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. ” Le jugement est plus sévère dans ce sens que les individus qu’il frappe ne sont pas simplement tués et enterrés dans le shéol, comme l’étaient les transgresseurs de la Loi de Moïse. Ils vont dans la géhenne, d’où il n’y a pas de résurrection. — Hé 10:26-31.
Ecrivant à ses frères, Pierre leur explique qu’ils sont, en tant que “ maison de Dieu ”, soumis à un jugement, puis il reprend Proverbes 11:31 (LXX) pour les mettre en garde contre le danger de la désobéissance. Il laisse ici entendre que leur jugement du moment pourrait aboutir à un jugement de destruction éternelle, tout comme l’a écrit Paul. — 1P 4:17, 18.
L’apôtre Paul évoque également des personnes qui “ subiront la punition judiciaire d’une destruction éternelle de devant le Seigneur et de devant la gloire de sa force, à l’époque où il viendra pour être glorifié au sujet de ses saints ”. (2Th 1:9, 10.) Celles-là n’allaient donc pas entrer vivantes dans le Règne millénaire de Christ et, puisque leur destruction est “ éternelle ”, elles ne seraient pas ressuscitées.
La résurrection durant les 1 000 ans. En calculant très large, on estime à 20 milliards (20 000 000 000) le nombre d’humains ayant vécu sur la terre jusqu’à ce jour. De nombreuses études concluent qu’il y en a eu bien moins. Comme le montre cet article, toutes ces personnes ne bénéficieront pas d’une résurrection ; mais, à supposer que si, cela ne poserait pas de problème en termes d’espace vital ou de nourriture. Les terres émergées représentent actuellement environ 148 000 000 km2, soit 14 800 000 000 ha.
Même si la moitié de cette surface était réservée à d’autres usages, il resterait plus d’un tiers d’hectare par personne. Quant à la capacité alimentaire de la planète, un tiers d’hectare fournira en réalité plus que suffisamment de nourriture pour une personne, surtout si, comme Dieu en a fait la démonstration avec la nation d’Israël, il y a abondance de nourriture en conséquence de la bénédiction divine. — 1R 4:20 ; Éz 34:27.
A propos des capacités de production alimentaire de la terre, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture affirme que, au prix de légères améliorations des méthodes agricoles, même dans les régions en développement la terre pourrait aisément nourrir jusqu’à neuf fois la population qu’elle est censée compter en l’an 2000 selon les spécialistes. — Land, Food and People, Rome, 1984, p. 16, 17.
royaumechichi le 12-06-2008 à 15:40:46 #
hello chati
quel bel article qui nous montre le beau dessein que nous prepare dieu jéhovah!!!
je comprend mieux maintenant de ce que dieu jéhovah prévoit pour nous!!!
merci chati
bisoussss
vos pensées
vivrenotreamour le 14-06-2008 à 07:21:00 # (site)
bonjour desoler de pas etre paser hier trop de probleme avec mon ordit je vaiss devor le formater je compte sur vos petit coms que je lirais des que possible bon week-end bis patricia
royaumechichi le 13-06-2008 à 22:02:24 # (site)
grossss bisoussss chati
bonne nuit
je fais un peu de lecture de ton article
avant d'aller o lit !! lol
a demain!!
vivrenotreamour le 13-06-2008 à 07:46:59 # (site)
bonjour encor une journée d"attente je vais finir par detester les vendredi passe une bonne journée bis patricia